Comme on est bien près d'un bon feu ! ¤ P.V : Galen ¤

La journée avait été bien longue en cet belle journée chaude. Il y avait tellement longtemps qu'une telle température n'avait pas montrer le bout de son nez que la jeune Serpentard avait décidé d'oublier accidentellement ses cours ( Noooon ? Shocked

). Pourquoi mourir de chaud dans un salle de potion puante quand on peut mourir de chaud et se faire bronzer à l'extérieur ? C'est bien la raison pour laquelle notre belle brune était resté allonger à l'extérieur comme certains membres de sa maison jusqu'à ce qu'un professeur passe par là. Résultat ? Une belle heure de colle ( Pour pas changer tiens ! ).

Callie était donc dans sa salle commune près du foyer qui brûlait doucement. Elle regardait ses longs ongles, chose plus importante que la pile de devoirs qui se dressait à ses côtés. Elle soupira fortement de découragement. Si elle n'arrivait pas à devenir Langue de Plomb comme elle le voulait tellement, elle n'aurait plus cas tenir la boutique de son père !

Pendant qu'elle était perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas le jeune homme qui vint s'asseoir tout près d'elle. C'est seulement quand elle tourna la tête qu'elle le remarqua. Sursautant légèrement de sa discrétion.

" Bon sang, tu m'as foutue une de ses peurs ! "

Après une longue journée de cours, quoi de mieux que de relaxer dans la salle commune de la meilleure maison de Poudlard ? Pour une fois, Galen n'avait pas séché son cours de botanique. Cette matière était vraiment inutile, le jeune homme n'était pas un amoureux de la nature et ne souhaitait certainement pas devenir fleuriste, non mais franchement ! En plus, il faisait une chaleur étouffante, étonnante d'ailleurs pour un mois de mai, alors je vous dis pas avec l'effet de serre ce que ça donne. A plusieurs reprises, il avait tenté de s'enfuir du cours, regrettant alors d'y être entré, mais finalement, le professeur l'avait convaincu de rester. Galen le suspectait d'avoir eu recours à un charme de confusion. Mais ça avait eu de bonnes conséquences parce qu'il avait pu regagner les points qu'il avait fait perdre à sa maison la veille en suspendant avec ses bretelles le geek de chez Serdaigle à un lustre de la grande salle.

C'était donc en sueur, la veste à la main, que Galen avait rejoint la salle commune de Serpentard. On voyait qu'il faisait beau dehors, la salle était complètement déserte. Galen déposa sa veste sur le porte-manteaux et monta à la salle de bains des garçons. Il voulait se rafraîchir en prenant une bonne douche écossaise. Rien de mieux pour affronter la chaleur extérieure.

Il était redescendu assez vite, étant assez refroidi pour la journée. Il s'essuya, enfila un t-shirt sans manches, un pantacourt et une paire de tongs et redescendit à la salle commune. Une jeune fille y était assise. Il s'agissait de Callie Milian, une fille qu'il connaissait de nom et à qui il avait déjà parlé plusieurs fois. Elle était fichtrement belle soit dit en passant. Il s'assit non loin d'elle, attrapant au passage la Gazette de Sorcier qu'il avait gratté à un petit Poufsouffle le matin même. A ce moment là, Callie tourna la tête vers lui, sursautant et annonçant qu'il lui avait fait peur.

"Ma tête est si effrayante que ça ? Hey, faut pas stresser ma grande, je ne vais pas te bouffer."

" Comme si tu pouvais me bouffer ! J'en connais des beaucoup plus dur que toi qui pourrait vraiment le faire. "

Callie lança son petit sourire séducteur habituel en direction de Galen pendant que celui-ci regardait sa Gazette du Sorcier. Elle lui avait parlé à quelque reprise, mais n'avait jamais vraiment fait sa connaissance ( Dommage quand même, non ? ). Elle savait simplement que c'était le genre de gars qui résiste au beauté fatal comme elle ( À peine vantarde la fille Razz

). Non, Galen n'était pas comme les autres et elle ferait tout pour le rajouter dans sa liste. Pas question qu'un mec lui resiste quand même, surtout un mec comme lui !

La brunette s'approcha donc du Serpentard, question d'être plus près pour une éventuelle approche. Celui-ci semblait beaucoup plus intéréssé par le journal que par elle. Comment pouvait-il fait quand il avait un fille comme elle à ses côtés ? Tu es bien fort mon beau, mais je vais briser ta carapace, tu vas voir !

" Alors ? Qui est mort cet semaine ? On a eut droit à de nouvelles attaques au Ministère ? "

Subtilement, la jeune femme se rapprocha de nouveau pour regarder par dessus l'épaule de Galen et regarder à son tour la Gazette.

Galen leva les yeux au ciel suite à le remarque de la jeune fille. Il était habitué à de tels propos de sa part. Comme s'il n'avait pas assez de les entendre par les autres, il avait maintenant droit à la scène en direct. Il avait eu beaucoup d'échos à son sujet et maintenant rien ne l'étonnait plus.

Il la regarda dans les yeux, voyant qu'elle le dévorait du regard. Il était certain qu'elle aurait voulu faire comme avec tous les autres mecs de l'école, l'attirer et l'avoir dans son lit. Mais Galen n'était pas ce genre de gars qui couche avec n'importe qui. Du moment que ça n'avait pas de but stratégique, ça ne l'intéressait pas. Et il fallait avouer qu'à part ses seins et une paire de fesses, elle n'avait rien d'intéressant à lui fournir. Galen ne prenait que ce qui lui était profitable, sinon ce n'était pas amusant. Alala, quand on joue au manipulateur, on l'est ou on ne l'est pas...

La jeune fille tenta une approche qu'elle pensait subtile, faisant semblant de s'intéresser au journal, et de savoir de quoi il traîtait. Comme si les morts l'intéressaient, elle... A part le sexe, il n'y avait pas grand chose dans ses centres d'intérêts. Galen referma sèchement le journal et la regarda d'un air dépourvu d'expression.

"Ecoute, Callie... Tu sens bon mais tu ne m'intéresses pas. Ton petit jeu ne marche pas avec moi."

" Mais tu es pas humain ou quoi ? Comment tu fais bon sang ! Y'a rien qui marche avec toi, depuis le temps que j'essaie de t'avoir dans mon lit... Ça marche jamais ! "

Callie se laissa tomber avec rage sur les magnifique fauteuil de cuir de sa salle commune en poussant un énorme soupire. Elle se passa doucement la main dans les cheveux et enroula une de ses longues mèches de cheveux autour de son index. Comment pouvait-il résister avec autant d'ardeur devant une beauté tel que la sienne ? Soit il n'était pas humain ou... mais oui ! Bien sur. Elle laissa tomber la boucle de cheveux contre son épaule et s'approcha sensuellement de l'oreille de Galen. Elle lui chuchota doucement :

" D'accord, j'ai compris mon chéri. Tu sais, je te respecte vraiment, car ça ne doit pas être rose tout les jours. Les moqueries des autres et tout ça. Je ne l'ai jamais vécu, mais je compatit vraiment avec ta douleur intérieur. Ce ne doit pas être facile d'être gay... "

Callie déposa doucement sa main sur l'épaule du jeune homme en secouant vivement la tête, faisant par la même occasion voler ses cheveux dans tout les sens.

Callie commençait à douter de Galen, à savoir s'il était humain ou pas, car il refusait toujours ses avances. Elle se demandait comment il faisait pour lui résister alors qu'elle essayait depuis longtemps de l'avoir dans son lit. Galen trouvait cela un tantinet amusant, car au moins, il serait la seule chose qu'elle convoite mais qu'elle n'aurait pas. Il ne releva pas et ignora ce qu'elle avait dit, la remarquant cependant avec amusement s'affaler dans le fauteuil de la salle commune. Elle semblait être le genre de fille à tout faire pour obtenir ce qu'elle voulait, et les mots "résistance" et "échec" ne semblaient pas faire partie de son vocabulaire.

Galen n'avait pas quitté une seule seconde son journal des yeux, afin de montrer son indifférence face à la jeune fille qui se trouvait à côté de lui. Ce que pouvait faire mal l'ignorance quand elle blessait une âme égocentrique. Il pensait qu'elle avait fini par le laisser tomber, s'avouant vaincue, mais elle revînt à la charge, non pas pour le draguer, mais pour émettre une hypothèse. Elle lui susurra à l'oreille des propos qui déclenchèrent un léger rictus sur le coin de ses lèvres. Elle avait commencé par tourner autour du pot, en disant que ce ne devait pas être drôle de vivre ce qu'il vivait, à savoir les railleries des gens entre autres. Elle lui dit que ce ne devait pas être facile d'être gay.

"Si c'est la seule manière pour que tu me fiches enfin la paix, alors ouais je suis gay."

Il avait dit cela sans quitter son journal des yeux, sur un ton indifférent. Il se fichait complètement des préjugés. La provocation l'amusait et il ne se sentait jamais blessé dans son amour propre. Ce n'était pas cette gamine qui allait l'intimider. Il lui dit ensuite, en parcourant un article parlant de vente de balais.

"Si tu n'as rien d'autre à ajouter, tu peux t'en aller et me laisser tranquille..."

Callie vit tout de suite rouge quand Galen prit la parole. Comment pouvait-il lui parler de cette façon ? Il résistait et ne montrait aucun signe de soumission, aucun signe qu'il craquerait bientôt pour ses belles courbes, ses belles cuisses, ses beaux... bref ! Le jeune homme ne voulait vraiment pas de Callie dans son lit et cela la mettait dans un état près de la crise de nerfs. Elle ne voulait pas perdre ! Jamais, au grand jamais, elle n'avait perdu un garçon de cette façon. Tous revenait dans ses bras, mais pas lui, pour son plus grand malheur. Elle fronça les sourcils et déposa rapidement ses poings fermés sur ses hanches. Elle poussa un grognement de mécontentement et s'assit férocement au fond du siège. Elle était vraiment dans une fureur pas croyable.

" Très bien, si tu veux jouer comme ça, c'est bien. Tu resteras toujours comme ça si tu n'accepte pas de coucher avec une fille. Il n'y en as donc aucune qui trouve grâce à tes yeux ? Tu m'as bien regarder ou pas ? Je suis tellement... parfaite pour satisfaire tout tes fantasmes. "

Elle essaya de mettre son regard dans celui de Galen, mais il était bien trop concentrer par son journal pour s'occuper d'elle. Comme il pouvait être saoulant à la fin ! Il n'y avait donc aucune façon de distraire son attention ? La jeune femme se leva d'un bond, prête à tout faire pour attirer l'attention du jeune homme. Elle lui arracha le journal des mains et s'assit sur lui, prenant bien soin de lui montrer ses poitrines au passage.

" Comme ça, tu me dis toujours non ? Et si je te disais que je voulais être avec toi, maintenant, bien au chaud sous les draps ? Tu voudrais ? "

Galen remarqua que la jeune fille était réellement vexée de sa réaction, de son indifférence prononcée. Elle lui dit qu'il resterait toujours comme ça s'il n'essayait pas de coucher avec une fille. Cela agaçait Callie, mais amusait beaucoup Galen au fond de lui. Seulement, il ne voudrait pas le lui avouer, car c'était bien plus drôle comme cela. Peut-être qu'un jour, il voudrait se la faire, juste histoire de prendre son pied, mais cette fois, ce serait lui qui aurait la satisfaction de jouer au magicien : "Je te baise et je disparais". Il ne voudrait pas lui laisser la gloire finale. De toute façon, le problème ne se posait actuellement pas, puisqu'il n'éprouvait aucun désir pour cette jeune fille, aussi pulpeuse soit elle.

"Et si tout simplement j'avais d'autres choses à penser que le sexe ? Si la plotte te chatouille tant que ça, achète toi un copain à tête chercheuse."

Il leva les yeux au ciel pour montrer qu'il était agacé. De plus, la jeune fille se disait parfaite et prête à réaliser tous ses fantasmes tout ce dont détestait le jeune Serpentard. Il détestait les gens qui pêtaient plus haut que leur cul, et aussi les avances sexuelles de ce type.

Callie semblait bien déterminée à attirer son regard. Elle se leva d'un bond et lui arracha le journal des mains. Elle s'assit ensuite sur lui, lui plongeant quasiment le visage dans les seins. Galen appréciait le contact et la sensation que cela faisait, d'autant plus que la jeune fille avait ce qu'il fallait là où il fallait, mais il détourna la tête de là où elle se trouvait. Il força Callie à descendre et se leva à son tour.

"Tu es sublime, Callie, je l'admets. Et n'importe quel homme souhaiterait t'avoir dans son pieu. Mais pas moi ! Moi ne pas avoir envie de toi, comprendo lo que digo ?"

La jeune fille lui lança un regard meurtrier quand il lui fit sa petite remarque à deux balles. Comment pouvait-il oser lui parler de cette façon ? Comme si elle avait besoin d'un petit ami à tête chercheuse. Si elle voulait vraiment se faire un mec, elle n'avait qu'à retourner voir ceux qu'elle avait déjà eu dans son lit. La plupart d'entre eux étaient encore très attacher à la jeune femme et attendait seulement qu'elle revienne pour se soulager un peu les hormones masculines !

" Mais arrête un peu ! Tu ne pourras pas toujours jouer au garçon insensible et froid. Un jour, comme tout le monde, tu vas finir par craquer. Ta carapace ne sera pas aussi solide pour le reste de ta vie. Tu ne vas quand même pas me dire que tu ne souris jamais, ne ris jamais, ne pleure jamais ou ne montre aucun signe de bonheur ! Bon sang, tu es aussi vide qu'un mort vivant ! "

Callie soupira fortement quand Galen l'obligea à se lever et se plaça devant elle. Il lui dit enfin ce qu'elle voulait entendre. En fait, il disait qu'elle avait tout pour elle, mais qu'il ne voulait pas pour autant la mettre dans son lit. Elle soupira et baissa la tête en se jouant dans les cheveux.

" D'accord, j'ai compris. Tu ne voudras jamais de moi tant que je ne pourrais rien t'apporter, c'est ça ? Tu ne sais pas ce que tu manque mon bonhomme ! Regarde moi bien, comme il le faut. J'ai tout, vraiment tout. Je ne comprends seulement pas pourquoi tu me résiste autant. Un homme normal à des pulsions qu'il doit absolument entretenir. Tu te fais du bien tout seul ? C'est pour ça que tu ne veux pas de mon aide pour te sentir... mieux ? "

Galen lui parla ensuite dans une langue qu'elle reconnue comme l'espagnol. Regarde moi bien Galen, est-ce que j'ai une tête à parler Espagnol ?

" Euh... No comprendo... Je comprend pas ! J'ai l'air de parler qu'elle langue hein ? Je suis pas entrain de te parler en espagnol là ! Parle moi dans la même langue... S'il te plaît !? "

Pourquoi ne lâchait-elle donc pas l'affaire ? Il y en avait beaucoup qui n'attendaient que ça, qu'elle leur demande de coucher avec eux. Pourquoi diable s'obstinait-elle à perdre son temps avec lui qui ne demandait qu'une chose : Qu'elle lui foute enfin la paix ! Galen se tourna d'un air agacé, tandis qu'elle continuait à le baratiner avec ses discours inutiles concernant le fait qu'il ne resterait pas comme ça éternellement, et qu'un jour ou l'autre, il finirait par craquer comme tout le monde. Elle le comparait à un mort-vivant. Galen réprima un léger rictus sur le coin de ses lèvres.

"Venant de toi, je prends cela comme un compliment. Maintenant que tu as fini tes comptes d'apothicaire, tu peux me laisser seul ? J'aimerais pouvoir relaxer !"

Lorsqu'il avait dit qu'elle était sublime, elle avait souri d'un victorieux. Ce même air victorieux s'était rapidement évanoui lorsqu'il avait annoncé qu'elle ne l'intéressait pas du tout malgré ses atouts. Mais le jeune homme fut ensuite content. Elle avait enfin su se servir de son cerveau. Elle avait deviné qu'il ne l'utiliserait que lorsqu'il aurait besoin d'elle. Il l'applaudit et lui dit d'un air sarcastique.

"Eurêka ! Tu as enfin compris après tout ce temps ?"

Mais elle ne lâchait pas prise. Elle continuait d'argumenter en disant qu'il ne savait pas ce qu'il manquait car elle avait réellement tout ce qu'il fallait. Certes, elle avait raison, mais ça ne l'intéressait pas, le comprenait-elle ? Elle ne comprenait pas pourquoi il lui résistait tant que cela, car comme tous les hommes, il aurait un jour des pulsions à certains moments et ne pourrait pas y résister. Elle le soupçonnait de se soulager tout seul et que c'était la raison pour laquelle il refusait son apport de septième ciel.

"Mais non, Callie... Je t'ai déjà dit que j'étais gay, tu as déjà oublié ?"

" Je ne comprend pas comment tu peux résister avec autant d'ardeur à la pulsion sexuelle qu'il y a entre nous deux. Tu ne peux pas faire comme si elle n'existait pas, puisqu'elle crève les yeux. ! J'ai envie de toi et je suis sûre que toi aussi, tu me veux. Tu veux seulement te faire discret pour ne pas te faire remarquer par les autres mecs et je le comprends. Tu ne peux seulement pas entendre la petite voix intérieur qui te dit que ton membre à besoin de se vider un coup de temps en temps ! Bon, d'accord, peut-être que le travail solitaire ou les plaisirs entre hommes c'est ton truc, mais quand l'on voit un corps comme le mien et que cette femme veut nous faire plaisir, je comprend pas comment on peut se retenir comme tu le fais. Moi, à ta place, il y aurait longtemps que je me serais jeter sur cette personne et que ses vêtements serait éparpillés un peu partout dans la salle commune !"

Callie le regardait avec insistance, comme si son seul regard pourrait arriver à le faire changer d'idée, chose qu'elle ne croyait pas gagner d'avance. Comment pourrait-elle finir par l'avoir dans son lit ? Une chose était sûre : quand le moment serait venu où il voudrait enfin d'elle, elle n'allait pas résister bien longtemps. Il était dans son plan de le faire languir le plus longtemps possible, mais voyant la difficulté avec laquelle elle l'avait eu, elle se doutait bien qu'elle ne pourrait pas le faire attendre un bon moment.

La jeune approcha doucement de Galen, sans mouvement brusque. Elle ne voulait pas le faire partir, ce n'était pas dans ses intentions. Elle resta devant lui et prit les joues du jeune homme dans ses mains. Elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres, n'insistant pas plus pour le moment. Elle lui fit un léger clin d'oeil et attendit patiemment sa réaction.

"C'est drôle de ressentir une telle pulsion à sens unique. Je ne ressens aucune osmose entre nous, et la simple idée de coucher avec toi me répugne. Peut-être que toi tu as envie de moi, un mec de plus à ton tableau de chasse, mais moi ce n'est pas le cas. Je risquerai encore d'attraper une MST. Cela n'a rien à voir avec la discrétion que je pourrais bien avoir envie d'avoir, non !"

Galen avait dit cela en la regardant droit dans les yeux, d'un air on ne peut plus sérieux. Elle lui dit que dans son cas, il y a longtemps qu'elle se serait jetée sur la personne qui lui faisait des avances et lui aurait sauvagement fait l'amour.

"Ah ah c'est très intéressant ce que tu dis, mais malheureusement... Tu n'es pas moi."

Le regard insistant de Callie n'était pas assez puissant pour le faire changer d'avis. Elle aurait pu se tortiller devant lui, lui montrer sa poitrine, se mettre complètement nue devant lui, cela n'y changerait rien. Il n'avait pas envie d'elle voilà tout. Les bacs à sperme et les boîtes à sida, non merci !

Elle s'approcha de lui doucement et il fallait avouer que Galen ne se serait pas attendu à un tel geste de sa part, elle qui était en général brusque. Elle venait de lui prendre les joues et de l'embrasser. Elle se retira avec un clin d'œil.

"Ok j'ai compris. Tu ne me laisseras donc jamais tranquille le temps que je ne t'aurais pas fait ta fête ? Et bien tu as le temps d'attendre dans ce cas, tu te fatigueras avant moi."

Callie commençait vraiment à en avoir marre de tout ça. Elle voulait se divertir avec un homme nouveau, connaître de nouvelle sensation qui lui était inconnu, mais pour cela, elle devait absolument convaincre Galen de bien vouloir prendre possession d'elle et cela semblait, visiblement, être perdu d'avance avant même que le combat est véritablement commencer. C'était des hommes dans le genre de Galen Marek qui donnait une pulsion aussi intense dans le corps des femmes comme elle. Il lui résistait, lui parlait comme si elle était un chien et la jetait comme une vulgaire chaussette, mais tout cela était des geste qui alimentait le feu brûlant de la belle brune. Elle le désirait comme personne ne pourrait le désirer par la suite. Il y avait quelque chose en lui qui l'attirait, comme un vulgaire trombone à un puissant aimant. Le côté glacial de Galen ne faisait que la rendre encore plus brûlante de désir.

" Très bien, j'ai compris que je ne pourrais vraiment rien tirer de toi. Tu es aussi froid que le serait un glaçon en antarctique, alors que moi je suis comme le glaçon dans le désert. Je comprends bien que tu ne veux rien savoir de moi et, je l'avoue, ça me désole. Mais sache un truc, si jamais tu veux de moi dans le futur, tu vas devoir ramer comme tu ne l'auras jamais fait pour avoir un seul regard ou, même, une seule paroles de ma part. "

La belle serpentarde tourna alors sur ses hauts talons et quitta la salle commune dans une bourrasque de cheveux et bruit. Elle partit en direction de la grande salle pour se trouver une autre proie à attaquer.