Al semblait heureux qu'on ai ainsi pensé à lui. Pour Martin en fait ça avait été normal ; Al Wessely était quelqu'un de très sympathique et de très compétent. Il avait permit à Martin de s'élever dans la hierarchie, passant de simple secrétaire à inspecteur de l'éducation et ça Martin lui en serait à tout jamais reconnaissant.
Al demanda ensuite comment est ce que l'inspecteur savait que les chocolats suisses étaient ses préférés. Martin eut un léger sourire.

- Je n'en sais trop rien, une intuition peut-être mais c'est peut-être parce que ce sont mes chocolats préférés à moi aussi.

Un air malicieux sur le visage il s'assit sur la chaise désignée par Al, près de lui.

- Ne vous en faîtes pas monsieur le ministre avec mon salaire je pourrais m'en payer plus d'une centaine, ce n'est pas l'argent qui me manque, ne vous en faites surtout pas.

Al parlait déjà de travail. Il voulait savoir quel était ce petit problème rencontré dans le dossier sur Poudlard. Martin eut l'air gêné et s'éclaircit d'ailleurs la gorge en prenant la parole.

- Et bien il semble qu'il y ait eut un petit problème dans la partie finance. Les statistiques montrent une chute et notre ministère est en découvert très sérieux puisqu'il a triplé en deux mois seulement. Si ça continue Salomon ne voudra plus nous accorder les millions de gallions qui nous sont nécessaires. En fait si nous ne remontons pas très vite nous risquons de ne plus pouvoir rien financer. Il faudra soit augmenter les impôts des contribuables et si vous voulez mon avis avec toutes les attaques de mangemort ces temps-ci c'est une très mauvaise idée, soit diminuer le salaire des enseignants et les subventions versées au château.

Il s'éclarcit une nouvelle fois la gorge et tendit le dossier à Al.

- C'est vraiment bizarre, on dirait que quelqu'un de haut placé a fait exprès de nous enlever l'énorme somme de 2 millions de gallions ! Je suis allé voir Salomon pour éclaircir cette affaire et son homme de main m'a soulevé et m'a jeté par la fenêtre. J'ai atteris dans la benne à ordures et mon costume s'est déchiré ! Comprenez moi contre cette grosse brute de plus de deux mètres je ne pouvais rien faire... Je n'ai pas su défendre les intéréts de l'école...

Al ecouta avec attention ce que lui disait Martin. Il prit ensuite le dossier, et continua d'ecouter le frere de son bon ami Luka. Al lut ensuite le rapport, et ferma les yeux

Le fils de sombral ... oups pardonnez moi ma franchise. C'est sortit tout seul.

Al mit le dossier sur ses jambes et regarda Martin.

Il ne faut en aucun cas augmenter les impots, ce serait la plus grande erreur, et elle signifierait notre licenciement a tout les deux, plus a tout ceux qui travail dans le ministère de l'education. On pourrait aussi accusé Justin Freeman de corruption, et alors son poste serait directement menacé, et tout le monde sait que Salomon aimerait mettre une de ses sbires au commandement de Poudlard. Il pourrait même en profiter pour accusé Anastasia Navarra de complicité, et alors qu'en penserait la population? Salomon serait vu comme un héros, et il serait enfin elu a son poste tant convoité.

Al tendit sa main vers la boite de chocolat, et en prit un en silence. Il ferma les yeux, savourant le gout unique du chocolat.

Huuuum, ils sont exellent. Merci Martin. D'ailleurs, en voulez vous un?

Al laissa la boite ouverte a coté de lui, puis reprit son discours

Martin, lorsque vous irez a Poudlard pour la reunion, je veux que vous parlez de cette affaire aux professeurs. Il faut faire tomber Salomon, et nous avons ici une belle preuve de sa culpabilité. Il ne manquerait plus qu'on trouve qu'il s'est fait constuire des maisons, un peu partout dans le monde, et alors Azkaban serait sa nouvelle maison.

Al regarda de nouveau la boite avec convoitise

Lorsque je sortirais de l'hopital, j'irais voir Salomon, en tant que Ministre il ne pourra me mettre dehors. En attendant, si Justin et les autres ne trouve pas de quoi aider Poudlard vous pouvez demandé de l'aide a Donald Salem Di Volturi. C'est le chef des Langues de Plombs, mais aussi la premiere richesse mondial sorciere.

Al prit un chocolat

Salomon est une crapule. Il faudra tout faire pour qu'il tombe.

Al Wessely avait eut une vive émotion et Martin se demandait s'il avait été bon de lui emmener déjà des dossiers complexes alors que le ministre sortait d'une longue maladie où il avait faillit y passer de peu.

- Nous allons donc devoir diminuer le salaire des enseignants et les subventions versées à Poudlard. Mon frère risque de m'égorger vivant mais nous n'avons pas le choix. Salomon a le pouvoir quasi-absolu sur son ministère comme vous l'avez sur le votre et nous ne pourrons pas prouver qu'il est à l'origine de cette énorme dette. Nous allons devoir dans l'immédiat stabilisé nos finances.

Al proposa ensuite un chocolat à Martin qui refusa d'un poli signe de tête.

- Non merci beaucoup monsieur le ministre, ils sont pour vous.

Il fut ensuite question de la réunion. Martin n'oublia d'ailleurs pas de consulter sa montre à gousset pour voir s'il n'était pas en retard et fut rassuré.

- J'ai encore le temps, surtout depuis que le temps s'est faché contre moi. Un jour que je chantais à une soirée mondaine "Auntie's wooden leg" la femme du président des Etats-Unis s'est levé et à pointé un doigt menaçant vers moi en criant "il massacre le temps, qu'on lui tranche la tête !" Depuis le temps s'est... comment dire ? Il s'est faché avec moi.

Il avait dit tout cela d'un air très naturel comme s'il sagissait de quelque chose de courant.

- Donald Salem dit "Volturi" ? Ce gars là m'a toujours effrayé il a quelque chose qui n'est pas humain dans le regard mais s'il faut vraiment le rencontrer il est bien évident que je le ferais !

Al regarda Martin, en finissant son morceau de chocolat. Le ministre regarda ensuite le mur d'en face, il refléchissait.

Non, nous n'allons pas baisser les salaires de nos enseignants. Non. Baissez le mien de moitié Martin, Lily a un très bon salaire, un salaire de ministre, il nous suffira pour vivre surtout que nous avons beaucoup d'argent de coté, j'ai été le Ministre de la Magie Francaise. Pour stabilisé les depenses, vous pouvez toujours demandé aux professeurs s'ils acceptent de faire une impasse sur leur salaire. A mon avis certains sont pret a le faire, mais d'autre non.

Al reprit un autre chocolat et écouta Martin qui lui racontait une anecdote, Al eut un grand sourire, même un petit rire

Vous etes bien different de Luka et de Goran mon cher Martin. Je ne pense pas que ni l'un, ni l'autre aurait interpreté "Auntie's wooden leg". Mais bon, vous n'etes pas froid comme ils le sont d'aparence, c'est deja une grande chose.

Al se redressa ensuite et regarda le mur

Oui Donald est quelqu'un de très froid. D'austere. Il fait peur et froid dans le dos. Mais pour Poudlard il serra toujours la. Cependant, c'est vrai que je vous surcharge de travail la, je vous demande de tout faire a ma place .... laissez donc pour Salomon et pour Di Volturi, je m'en occuperais lorsqu'on m'aurait enlevé cette machine qui me donne de l'air.

Al prit son verre, mais il était vide. Il chercha sa baguette des yeux. Ou était elle? Il la chercha sur la table, par terre, sur son lit. Elle n'y était pas. Surement dans son armoire

Martin? Puis je vous demander une faveur? Ma baguette est dans mon armoire, pourriez vous me l'apporter? Il faut que je me remplisse mon verre.

Martin fit une légère grimace.

- Même en baissant votre salaire de moitié monsieur le ministre nous n'y arriverons pas. Certes votre salaire est tout à fait honorable et ferait pâlir de jalousie beaucoup de personnes mais la dette dépasse le million de gallions ! Nous avons plus que jamais besoin d'enseignants efficaces. Déjà nous devrions refuser les congès demandés par les enseignants. Rien que le remplaçant temporaire de James Barrie indisponible pour absence personnelle et privée nous coute quasiment le double que l'enseignant lui-même. C'est malheureux à dire mais il va falloir se serrer la ceinture...

Al complimenta ensuite Martin en expliquant qu'il était différent de ses frères.

- Oui ils sont tous les deux très grands, ils tiennent de papa. Maman elle était toute petite, si petite qu'elle n'arrivait pas à voir à travers les carreaux de la fenêtre lorsque je m'amusais à mettre le chat dans le four.
En tout cas ils ne sont pas froids ce sont deux hommes superbes, les meilleurs frères qu'on puisse imaginer !
Quand à "Auntie's wooden leg" je m'étais beaucoup entrainé. Avec ma femme et ma fille nous la chantons souvent à la maison... Non c'est juste que cette femme était une mégère...

Il tira son mouchoir de sa manche et se mit à se moucher bruyamment. Le ministre demanda ensuite à Martin d'aller lui chercher sa baguette magique dans l'armoire. L'inspecteur se leva en vitesse et se dirigea jusque devant l'armoire qu'il ouvrit. Il chercha la baguette des yeux et l'apporta ensuite au ministre.

- Il faut vraiment que je penses a faire voir cette montre... Peut-être marcherait-elle mieux avec du sel ou de la confiture ?

Al regarda Martin

Alors nous ne prendrons pas de remplacant a James, les élèves n'ont pas eu de cours de Botanique depuis trois mois, ils attendront deux semaines de plus, on ne peut pas faire autrement que ce sacrifice. Je ne vois pas sinon comment nous pourrions faire. La seule solution serait demandé a Justin d'enseigner de nouveau, et ca, je n'y pense pas.

Al essayait de faire un peu d'humour. Il pouffa ensuite en écoutant ce que lui disait Martin au sujet de son passé, de ce qu'il faisait a son chat. Al ne recula même pas lorsque Martin se moucha, après tout c'était normal de se moucher. Le ministre récupera ensuite sa baguette, et se fit apparaitre de l'eau qu'il but a grande gorgée. Al en avait deja marre d'etre dans son lit d'hopital. Il regarda ensuite Martin sans comprendre, puis crut que l'homme faisait de l'humour, Al fit donc

Pourquoi ne pas tester le whisky pur feu, je peux vous dire que ca arrache, ca donne du pep's. D'ailleurs ... ca fait longtemps que je n'en ai pas pris, mais avec ma santé, vaut mieux pas.

Al bougea ses jambes, puis fit

J'en ai marre d'etre allongé ici, j'aimerais tellement retourner travailler, je ne suis plus malade a présent. D'ailleurs je vous avoue ne pas savoir comment ca se fait que je suis encore en vie ... ou peut etre je suis mort ... je n'en sais rien.

Otto regarda Al, ne faisant rien du ton froid avec lequel son fils parlait. Otto hocha la tete, sa question avait été bete, mais bon, c'est par la que ca se commencait. Il vit ensuite Al donner des directives a un certain Martin, Otto ne le connaissait pas du tout. Il fut ensuite pris d'assaut par les questions de son fils, Otto le regarda, le laissant finir.

Al, ce n'est pas bon pour toi de t'enervé, tu sors a peine d'une longue maladie.

Otto le regarda

Je n'espere pas ton pardon, ni etre de nouveau un père pour toi. J'ai abandonné ses idées a Numengard, et je n'ai plus rien a faire de tout ca. Même s'il est vrai que j'ai toujours été la pour Caroline, et du jour au lendemain, tu m'as interdit de voir ma petite fille. Ensuite je ne vais pas te faire la morale, chacun choisi sa voie, tu n'as pas voulu suivre la mienne, c'est pas grave, nous sommes des "ennemis" a présent, d'ailleurs nous nous sommes deja battu contre. Ensuite je ne veux pas te tuer dans ton sommeil, ou même maintenant, je n'en vois pas l'interet, bien que, si je l'avais voulu, tu serais deja mort, j'ai avec moi dix mages noirs.

Otto marqua une courte pause, il n'avait pas encore parlé de ses plans

Pour mes plans, je les gardes secret, tu sais bien que j'ai des ambitions, je verrais pour les mettre a l'ouvre petit a petit.. J'espere que mes réponses te conviennent mon fils.

Martin avait une nouvelle fois sortit sa montre qui avait commencé à marcher à reculons ! Il espérait bien lui faire changer d'avis lorsqu'un immense personnage arriva dans la pièce. Martin dépassait à peine son nombril et dut lever la tête pour le voir. Sa tête lui disait vaguement quelque chose bien qu'il soit sûr de ne lui avoir jamais adressé la parole.

- Mais mister, nous nous sommes déjà vus ! Vous étiez à la partie de croquet que la Reine avait organisé ?

Tout content de lui il se mit à sourir et reporta son attention sur sa montre si bien qu'il ne remarqua même pas que Al semblait être le fils du géant.

- Vous aurez un rapport détaille monsieur le ministre... Aille ! Fichue montre.

Il s'énerva en la secouant avec force et la replaça finalement dans sa veste. Il ferma les yeux, inspira un grand coup et se dirigea en courant vers la table la plus proche sur laquelle il monta en débarrassant les affaires présentes sur celle-ci d'un grand coup de pied. Il sortit aussitôt sa baguette magique et des projecteurs apparurent et s'allumèrent sur lui alors que le reste de la pièce plongea dans la pénombre.

- Musique !

Une guitare, une trompette et un tambour venus de nul part se mirent à jouer la mélodie et Martin se mit à chanter sur un pas de danse démodé de plus de 60 ans.

Oh! Auntie's wooden leg
Auntie's wooden leg
We'll paint it red and call it Fred or Ned or Te-e-ed
Oh! Auntie's wooden leg
Oh, Auntie's wooden leg
Ev'rybody said it was well and truly dead
Oh, Auntie's wooden leg !

Martin, toujours sur scène, les bras largement ouverts s'inclina bien bas devant le compliment de son supérieur.

- Merci beaucoup mister Wessely, merci.

Il sauta à terre avec énergie et la lumière revint comme elle était auparavant.
Martin porta ensuite son attention sur le géant. D'après ce qu'il venait de comprendre il sagissait de Otto Wessely, le mage noir et Al qui était son fils semblait vouloir régler des comptes avec son soit-disant père bien qu'aucun geste d'affection ne naisse entre les deux hommes.
Martin se demandan alors quelle attitude adopter. Devait-il se montrer effrayer ou faire comme Al, comme si Otto était quelqu'un de normal qui venait rendre une simple visite de courtoisie.

- Mister Otto Wessely ? Par ici ! Voila je crois que vous devriez laisser votre fils se reposer tranquillement, votre présence semble l'énerver et j'ai bien peur que si vous restez une minute de plus dans cette pièce vous agraviez son état de santé.

Il n'avait pas montré une seule fois qu'il avait peur.

- Mon frère Goran travaille pour vous n'est ce pas ? Quand vous le verrez vous lui passerez mon bonjour et vous lui direz que s'il veut venir manger un soir la porte est grande ouverte.

Otto avait regardé Martin faire, avait applaudit, puis Al lui avait parlé. Il allait répondre lorsque le petit Martin lui demanda de s'approcher. Otto ecouta, de toute facon, il n'était pas la pour tuer, donc il était agreable a vivre. Il fut un peu surpris de la demande de Martin, mais ce dernier avait de toute evidence raison. Otto regarda Kovac en soupirant, puis fut etonné.

Tu es le frere de Goran et de Luka? Tu es donc le petit Martin, oui je me souviens de toi du temps ou j'étais en France. Tu n'as jamais été comme tes freres, tu étais le calme de la famille. Bien, Al je pense que je vais te laisser, ce cher Martin a raison, il faut que tu te reposes.

Otto se leva, et embrassa son fils sur les deux joues, puis il lui chuchotta pour que lui seul entende

Oublis pas ta famille, ne la rejette pas, et ne l'abandonne pas pour ton travail. Regarde ou ca m'a mené. Je t'aime mon fils

Otto se releva, et regarda Martin

A l'occasion je lui passerais le bonjour, mais Goran est en Croatie a présent, il dirige la Croatie. Nous avons de temps en temps des nouvelles, il m'a aidé pour la bataille de Poudlard. Je lui dirais de venir vous voir ... mais que si je peux venir. Il m'a raconté que vous chantez toute la chanson, la ce n'était qu'un morceau.

Et Otto sorti, et regardant une derniere fois Al. Deux minutes plus tard il était hors de l'hopital

- Le petit Martin ?

Martin avait prit une teinte rougeatre lorsqu'il avait entendu Otto l'appelait ainsi. C'était donc comme ça que tout le monde le voyait ? Comme un petit homme !

- Je préfère être légèrement petit et ne pas me prendre le haut des portes dans la figure.

Goran était visiblement à l'étranger, à vrai dire cela soulagea quelque peu son frère. Il savait que Luka n'attendait que de se retrouver nez a nez avec Goran pour le tuer et Martin ne voulait en aucun cas que ses deux frères s'entretuent !

- Ce n'était pas un morceau, c'est la chanson entière... Disons qu'on rechante ce couplet plusieurs fois et elle fait la chanson entière, pourquoi donc se compliquer la vie à écrire et apprendre plusieurs couplets quand un seul suffit ?...

Il observa Otto qui quitta la pièce. Lorque le mage noir fut sortit Martin se tourna vers le ministre, toujours dans son lit d'hopital et qui paraissait pensif.

- C'était donc votre père ?...
J'avoue qu'il est très grand et impressionnant mais même en étant le seigneur des ténèbres je l'imagineais beaucoup moins humain.

Martin observa un coin de la pièce d'un regard distrait. Il réfléchissait à la magie en général et à la façon dont elle avait modifiée les hommes. Otto s'était-il occupé d'Al ? L'avait-il vu grandir ? Tout ça Martin ne le savait pas et n'osait pas le demander, ce n'était pas ses affaires et ça ne regardait que le père et le fils.

Al prit ensuite un nouveau chocolat, il semblait vraiment les apprécier.

- Le pardon est quelque chose de difficile monsieur Wessely... Dans ma famille par exemple Goran a commis quelques fautes que Luka ne lui pardonnera jamais... Pourtant le même sang coule dans nos veines à tous les trois et les liens du sang sont les plus importants. Je ne sais pas quand terminera cette haine mais je sais que ça se terminera mal.

Lassé par les disputes entre ses deux frères il inspira bruyamment avant de se tourner une nouvelle fois vers sa montre.

- Celle-là au moins elle est en bonne relation avec son propriétaire...

Al demanda ensuite si ça ne dérangeait pas Martin s'ils sortaient un peu.

- Pas du tout monsieur le ministre, vous voulez que je vous aide à vous habiller ? Pour l'heure ne vous en faites pas c'est toujours la même que depuis que je suis entré dans cette pièce puisque le temps s'est faché avec moi, il ne tourne donc plus !

Oui je suis au courrant de cette histoire entre Luka et Goran. J'étais a cette époque dans le Ministère francais, chef des aurors la bas. J'avais Luka sous mon commandement, mais hélas, un des amis de votre frère Goran qui travaillait en tant qu'auror nous a piegé. Je me souviens encore du nom de ce traitre, il est aujourd'hui a Numengard, et y vit depuis la mort de vos parents. J'ai reussi a retenir Luka qui voulait tuer ce traitre, non sans avoir a en subir la colère de votre frere.

Al fit un sourire a Martin, puis après avoir entendu la demande de son inspecteur, le ministre eut un sourire.

Ne vous inquietez pas, un tour de baguette et le tour est joué.

Al lui fit un clin d'oeil, et fit apparaitre un pantalon de costume et ses chaussures directement sur lui. Il n'avait rien en haut, gardant la robe de chambre a l'effigie de l'hopital.
Al s'avanca ensuite doucement, se tenant sur sa canne.

J'espere que l'infermiere ne va pas essayer de me gronder. Je suis ministre quand même, je peux faire un peu ce que je veux.

Al regarda Martin, et sortit en sa compagnie de la chambre.

Vous connaissez bien Goran? Car je sais qu'il est un mystère pour bien des gens.

Martin aida le ministre a enfiler une robe de chambre, il ne voulait pas qu'en plus d'un cancer il attrape un rhume, il fallait dire que les couloirs de sainte mangouste n'étaient pas assez chauffé au gout de l'inspecteur de l'éducation magique.

Ils sortirent ensuite et Martin proposa son bras à Al. Les deux hommes marchaient côte à côte dans les couloirs, Martin faisant bien attention que le ministre de l'éducation ne trébuche pas.

- Je ne peux pas dire que je connais aussi bien Goran que Luka... Goran a toujours été le frère à part, isolé et il ne s'est jamais entendu avec Luka ! Pourtant nous n'étions que trois. Vous savez monsieur le ministre Goran est un meurtrier sanguinaire mais il est tout de même mon frère et si j'avais une seule petite chance de renouer le contact avait lui je la prendrais...

Ils continuèrent leur promenade dans le couloir lorsqu'à un détour Martin apperçut un banc. Il força quasiment le ministre à y prendre place.

- Pas trop vite la première fois, asseyez vous ! Si vous marchez autant vos doigts de pied ne grandiront plus !

Il s'assit ensuite à côté du ministre et contempla le mur d'en face comme s'il lisait des choses très très intéréssantes.

- Hum... je vois... Pauvre madame Grossevache...

Martin continua à fixer le mur quelques instant jusqu'à que Al lui demande si elle avait un problème de lait. L'inspecteur tourna lentement la tête vers le ministre, lui fit un immense sourire et fit un bond en avant en sautillant sur place.

- BRAVO ! On dirait que vous pensez comme moi, c'est tout à fait ça, je crois que ça mérite bien un... OUH !
Auntie's wooden leg
Auntie's wooden leg
We'll paint it red and call it Fred or Ned or Te-e-ed
Oh! Auntie's wooden leg
Oh, Auntie's wooden leg
Ev'rybody said it was well and truly dead
Oh, Auntie's wooden leg !

Il termina sa chanson sur quelques pas de danse et s'inclina légèrement en direction du ministre comme dans un salut théatrale. Il reprit ensuite place à côté de Al.

- Pensez a vos doigts de pied !

Il contempla quelques instants les pantoufles de Al.

- Le chocolat ?... Oui mais celles de Goran devaient être très mauvaises je suppose...

Martin observa Al et haussa les épaules d'un air lassé.

- Je n'ai quasiment rien à dire sur ma vie monsieur Wessely. Elle est aussi plate que ce que pourrait l'être celle d'un inspecteur du ministère. Heureusement ma famille me soutient dans les moments difficiles...

Il se rappela ensuite de la réunion.

- Monsieur le ministre si vous le permettez je vais prendre congès, la réunion va sans doute commencer dans pas longtemps. Je vous ferais un compte rendu. A bientot.

Il se leva, serra la main de Al et s'en alla en direction du château.