Manoir des Hellsing, Londres

Il fut un temps où les araignées étaient vertes et noires !
Elles glissaient furieusement dans ce joli manoir !
Lorsque la porte s'ouvrit doucement, un homme entra,
Une fois dans le couloir la lumière s'alluma.

Alucard Hellsing était donc de retour,
Sans doute pour jouer à nouveau un mauvais tour !
Sa vengeance était encore glacée,
Il ne tarderait pas à la réchauffer !

Il décida de ne pas faire le ménage,
Sinon cela serait un terrible carnage ;
Il trouva donc refuge dans sa chambre,
Et se laissa porter par des songes couleur ambre !

Ses pensées était remplies de spleen,
Le Mal du siècle était aussi explosif qu'une mine !
Pourquoi tant de mages noirs et de malheur ?
Pourquoi, lui, était-il toujours de mauvaise humeur ?

L'atmosphère de la maison était lourde et pénible,
Y vivre désormais était vraiment impossible !
"Ai-je eu raison de revenir ici ?
Hanté par mes vieux fantômes, devrais-je fuir d'ici ?

Il y a tant de crimes et de batailles,
Tant de conspirations et de canailles !
L'odeur de la Mort est partout,
Que je fasse attention à ce terrible trou !

Cette arrivée au manoir de l'horreur est fascinante,
Il me galvanise d'une haine ardente !
Ma vie se fit dans une époque troublée,
Mon projet est l'achèvement de cette lutte bornée.

Mon esprit se trouble à cette vision,
Une torture impardonnable, une effroyable condamnation ;
Au loin j'entends les cris de ces guerriers,
Peut-être y succomberais-je dans les derniers."

Les pensées d'Alucard étaient claires. Il était revenu ici avec un malaise profond. Ce n'est pas pour rien qu'il avait fui il y a quelques années. Ces combats et cette lutte perpetuelle entre le Bien et le Mal commançaient à le fatiguer. Ce n'était pas une bonne chose, puisque dans ces moments, il pouvait faire de mauvais choix. Son manoir familial était vide. Il ne savait plus quoi faire. Au fond de son coeur, il aimerait déjà ne plus être de ce monde. Mais il fallait qu'il tienne, pour venger une bonne fois pour tout sa famille. Tout cela était la faute des Mages Noirs. Il fallait qu'ils payent.
Puisqu'il y avait de la lumière de nouveau dans son manoir, peut-être qu'une personne curieuse lui rendrait une petite visite...

Julian avait été le premier ministre en france, lorsqu'Al Wessely avait quitté le pays, mais ses activités occultes l'avaient un peu poussé vers la sortie. Il étit donc devenu Ministre de la Communication Magique avant d'etre la encore demasqué, et de finir dans la discotheque d'Otto Wessely, s'occupant de la garde personnel de son maitre depuis maintenant pas mal de temps.
En parlant du Seigneur des Tenebres, ce dernier avait demandé - en plus de surveiller Galen Marek et Morgan Kovac - de rendre visite a un certain sorcier. Un ancien maitre des potions très fort. Le meilleur depuis quelques temps. Un sorcier bien instable, mais qui pourtant était une arme redoutable.
Il était donc arrivé dans le manoir des Hellsing, se baissant de ses 2m54 pour pouvoir passer la porte. La baguette du demi geant était sorti. Elle était immense, proportionnel au corps du grand homme.
Enfin, entrant dans une piece il vit un homme. Julian le regarda quelques secondes, avant de prendre la parole

Monsieur Hellsing? Je me présente, Julian Evans.

Le mage noir lui tendit sa main.

Perdu dans ses pensées, Alucard vit arriver un étrange personnage. Etrange, tout d'abord parce qu'il était immense. Ensuite parce qu'il avait sorti sa baguette. Cet homme-là n'était donc pas très confiant. Alucard se posa évidemment beaucoup de questions. Que venait-il faire ici. L'homme lui tendit la main, Alucard ne la prit pas.
Vraisemblablement il s'appelait Julian Evans, ce nom lui disait quelque chose. Peut-être un membre du Ministère ou de l'Ordre du Phénix. Ce personnage le connaissait déjà visiblement, puisqu'il a prononcé son nom. Alucard n'aimait pas tellement cela.

-Quant à moi, il est, de toute évidence, inutile que je me présente. Monsieur Evans, n'est-ce pas ? Permettez-moi de vous demander plus d'informations sur vous ? Qui êtes-vous ? Et qu'est-ce qui vous amène chez moi ?

Beaucoup d'interrogations...Quelque chose d'important allait se passer...sans nul doute.