Martin, à nouveau jeune retraité avait décidé par ce matin du mois de janvier et ce beau soleil d'aller à la pêche de nouvelles créatures, découvertes par le professeur Ostralus Pitec et qui en avait part dans un courrier adressé à l'ancien ministre de l'éductation... les zinzins bleus.

A en croire la lettre du professeur Pitec les zinzins se nourrissaient des pouvoirs magiques de chaque sorcier, mais il en était pas entièrement sûr. Imaginez quelle catastrophe pour le monde magique ! Un sorcier assis au bord de l'eau se fait attraper les jambes par un zinzin bleu. Outre la désagréable sensation de chatouilli il serait entrainé dans le fond des eaux et ses pouvoirs magiques seraient aspirés par de petits créatures cornues.

Martin, courageux, ne pouvait laisser faire une telle chose. Il avait décidé de partir à la recherche des zinzins bleus afin de leur faire comprendre que ce qu'ils faisaient été mal. Pour les amadouer il avait apporté avec lui des pattes de coq qu'il attacha autour de son cou.

Bien entendu il pouvait y laisser la vie. Si les zinzins bleus l'attirait au font de l'eau et qu'il se noyait, il fallait au moins que ce cher Luka y comprenne quelque chose. Martin saisit donc un morceau de parchemin, une plume et y inscrit quelques mots.


Mon Cher Frère,

Tu risques de ne plus jamais me revoir vivant mais vois tu il y a des fois ou la vie d'un homme, même le plus humble n'est rien comparé à l'existence de l'humanité toute entière. Et oui je ne veux pas t'effrayer mais tu es en droit de connaitre la vérité, je pars à la chasse aux zinzins bleus, près du lac de la Saumure. Si on ne se revoit pas saches que ça a été un privilège de t'avoir comme grand frère et que même dans le Royaume d'Athéna tu auras toujours une place dans mon coeur.

Je te fais un milliard de bises,
Ton Frère Martin.


Le mot terminé il l'attacha à la patte de son vieil hibou Ernestor qui l'emporta auprès du vampire. Martin était fin prêt.

Canne sous le bras et chapeau de paille sur la tête, il s'aventura sur le chemin du destin. Après avoir transplané et marchait une dizaine de kilomètres il trouva enfin le lieu. Il s'approcha de la rive. Pour le moment aucune trace des zinzins bleus. Martin s'assit, et à l'aide de sa canne à pêche commença la quête des zinzins bleus.

De longues minutes passèrent et toujours aucun résultat, l'homme commença à perdre patience. Sur les conseils du professeur il se déchaussa et balança avec force ses chaussures dans le lac, ce qui attirerait à coup sûr les zinzins. Mais ce qu'il ne savait pas c'est que quelqu'un, ou quelque chose se rapprochait dangereusement de lui.